Selon un récent sondage, les Parisiens ont majoritairement une opinion défavorable à l’égard d’Anne Hidalgo, même parmi les électeurs de gauche, ce qui pourrait compliquer ses chances lors des élections municipales de 2026. L’étude Ipsos, publiée le dimanche 24 mars dans La Tribune, place Rachida Dati en tête des intentions de vote avec 38%, suivie par Yannick Jadot avec 18% et Anne Hidalgo avec seulement 14%. Il est également noté que Rachida Dati conserve le soutien des Républicains malgré son entrée au gouvernement Attal.
Bien que les sondages sur les intentions de vote à deux ans des élections nécessitent de la prudence, ces résultats sont peu encourageants pour Anne Hidalgo. L’une des observations clés de cette étude Ipsos est la perception négative que les Parisiens ont des personnalités politiques potentiellement candidates en 2026. Seuls 26% des Parisiens ont une « bonne opinion » d’Anne Hidalgo, tandis que 68% en ont une mauvaise. Même parmi les sympathisants de partis de gauche comme LFI, EELV ou le PS, la majorité a une opinion négative d’elle.
Un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro réalisé en 2023 sur le climat municipal à Paris indiquait également une baisse de la satisfaction des Parisiens par rapport à l’administration d’Anne Hidalgo. Seulement 32% des Parisiens se sont déclarés satisfaits, contre 53% en 2015. La satisfaction varie selon les affiliations politiques, mais une majorité de mécontents provient de la droite.
En outre, la satisfaction des habitants à vivre à Paris a diminué ces dernières années, passant de 88% à 77%. Une part importante estime même que la ville évolue « plutôt en mal » et considère le travail de la municipalité comme « médiocre ». Les Jeux olympiques imminents pourraient jouer un rôle décisif pour Anne Hidalgo, mais les Parisiens restent pessimistes quant à des problématiques telles que la circulation, les transports et le financement des JO.
Certains Parisiens envisagent déjà des alternatives à Anne Hidalgo, avec Rachida Dati en tête des préférences pour le poste de maire de Paris, suivie par Gabriel Attal et Yannick Jadot. Les soutiens varient en fonction des affiliations politiques, Dati étant majoritairement soutenue par la droite, Attal par Renaissance et Jadot par la gauche.