Dopage aux JO de Paris 2024 : 39 % des athlètes testés, cinq cas positifs détectés

20 septembre, 2024 / Entrevue

Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, près de 39 % des athlètes ont été soumis à des contrôles antidopage, avec cinq cas positifs détectés jusqu’à présent. L’International Testing Agency (ITA), responsable du programme antidopage, a communiqué ces résultats le 19 septembre. Au total, 4 150 athlètes ont été testés, entraînant la collecte de 6 130 échantillons (urine, sang et sang séché) à partir de 4 770 contrôles.

Ces chiffres représentent la plus grande proportion d’athlètes testés lors d’une édition olympique, surpassant les données des JO de Tokyo 2021 et de Rio 2016, où respectivement 35 % et 29 % des athlètes avaient été contrôlés. Les contrôles ont eu lieu entre l’ouverture du village olympique, mi-juillet, et la cérémonie de clôture, le 11 août.

L’ITA a mené des contrôles ciblés, dont près de deux tiers se sont déroulés durant la compétition. Les États-Unis, la France, la Chine, l’Australie et la Grande-Bretagne sont parmi les pays les plus testés, tandis que les sports les plus concernés sont l’athlétisme, la natation, le cyclisme, l’aviron et la lutte.

Avant le début des JO, un programme de contrôles avait déjà été mis en place, permettant de tester environ 90 % des 10 000 participants. Pendant cette période préparatoire, une quarantaine de violations des règles antidopage ont été enregistrées.

Tous les échantillons collectés durant les JO seront conservés pendant dix ans dans un laboratoire secret de l’ITA en Suisse, permettant d’éventuelles réanalyses. L’ITA, créée en 2018 et financée en partie par le Comité international olympique, gère également les programmes antidopage d’autres événements sportifs, tels que le Tour de France.