Donald Trump nomme Devin Nunes conseiller sur le renseignement à la Maison Blanche

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Donald Trump, président élu des États-Unis, a désigné Devin Nunes à la tête d’un conseil consultatif présidentiel sur le renseignement, a-t-on appris samedi. Cette nomination confirme la volonté du futur chef de l’État de s’entourer de proches fidèles dans des rôles stratégiques.

Ancien membre du Congrès et ex-président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Devin Nunes est également directeur général de Truth Social, le réseau social lancé par Donald Trump. Selon un communiqué publié par le président élu, Nunes continuera à diriger Truth Social tout en assumant ses nouvelles fonctions à la Maison Blanche.

« Devin s’appuiera sur son expérience en tant qu’ancien président de la commission du renseignement de la Chambre et sur son rôle déterminant dans la révélation du canular sur la Russie pour me fournir des évaluations indépendantes sur l’efficacité et la pertinence des activités de la communauté du renseignement américain », a déclaré Donald Trump.

Devin Nunes s’est fait connaître comme une figure républicaine influente lors du premier mandat de Donald Trump. Il avait notamment accusé le FBI d’avoir abusé de ses pouvoirs en espionnant un responsable de la campagne électorale de Trump dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016.

Le rôle de Nunes à la présidence du President’s Intelligence Advisory Board (PIAB) sera de fournir des analyses indépendantes sur le travail des agences de renseignement américaines. Ce conseil consultatif est traditionnellement composé de personnalités extérieures à l’administration pour garantir une perspective impartiale.

Cette décision intervient peu après une autre nomination majeure : celle de Kash Patel, un autre proche allié de Trump, à la direction du FBI. Patel succèdera à Christopher Wray, l’actuel directeur de l’agence fédérale. Ces choix stratégiques renforcent l’emprise de Donald Trump sur les organes clés de l’État avant son investiture prévue le 20 janvier.

Avec cette série de nominations, le président élu confirme sa stratégie de placer des figures loyales à des postes d’influence, dans un contexte de tensions politiques toujours vives à Washington.

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