Donald Trump, en meeting devant ses partisans à Phoenix le 22 décembre 2024, a tenu à clarifier une rumeur grandissante alimentée par les démocrates et les médias : non, Elon Musk, l’homme d’affaires visionnaire à la tête de Tesla, SpaceX et X (anciennement Twitter). qui fera dans moins d’un mois partie de l’administration Trump, ne deviendra pas président des États-Unis.
« Ils ont une nouvelle lubie : Russie, Ukraine, tous leurs mensonges habituels. Et maintenant, ils disent que j’aurais cédé la présidence à Elon Musk. Non, ça n’arrivera pas », a martelé Donald Trump, ironisant sur les accusations récurrentes à son encontre. Mais il n’a pas manqué de saluer son allié, qualifiant Musk de « personne brillante » avant d’ajouter : « J’aime être entouré de gens intelligents. Mais président, il ne le sera pas. Je peux vous l’assurer. Et vous savez pourquoi ? Il n’est pas né dans ce pays. »
Le duo Trump-Musk, un choc des titans ?
Cette déclaration intervient alors que la gauche américaine s’inquiète de l’influence croissante du milliardaire sur le président élu. Ces derniers jours, les démocrates ont même affublé Musk du surnom de « Président Musk », insinuant qu’il jouerait un rôle politique officieux mais déterminant dans la future administration Trump.
Un exemple récent de cette influence ? Musk a vivement critiqué un projet de budget bipartisan, le qualifiant de « désastre ». Dans la foulée, Trump a suivi, poussant les États-Unis au bord d’un shutdown budgétaire à quelques jours de Noël. Si le Congrès a finalement évité le pire avec un accord in extremis, ce dernier a été vidé de certaines dispositions progressistes sous la pression des républicains et de Musk.
Pour ses partisans, l’alliance Trump-Musk incarne une forme de pragmatisme politique et économique. Musk, chargé par Trump de diriger une task force de dérégulation et de réduction des dépenses publiques, n’occupera aucun poste officiel, mais son influence est déjà palpable. Toutefois, la Constitution américaine est claire : pour devenir président, il faut être né aux États-Unis. Une réalité qui écarte définitivement le fondateur de SpaceX de cette fonction, malgré ses talents indéniables. Trump, fidèle à son style, n’a pas manqué de faire un clin dœil à ses détracteurs en concluant avec humour : « Oui, je suis serein. Il ne peut pas être président. Mais il reste un gars formidable ! »
Le rôle politique de Musk, une stratégie assumée
Pour le camp républicain, Musk est bien plus qu’un simple allié. Il incarne un rejet du politiquement correct et une efficacité rare dans un monde en crise. Alors que les démocrates dénoncent une dérive, voire une collusion entre un président et un milliardaire, Trump assume cette proximité comme un atout : « Les États-Unis ont besoin de leaders qui pensent grand et qui agissent vite. »
En réponse aux critiques, Musk s’est contenté de repartager sur son réseau social un extrait du discours de Trump avec un message succinct : « Donald Trump est génial ! » Le tandem Trump-Musk s’annonce comme l’un des piliers de la prochaine administration, au grand dam d’un camp démocrate qui peine à trouver un contrepoids à cette alliance atypique.
Dans un monde où la politique et le business se croisent plus que jamais, l’Amérique de 2024 semble prête à explorer de nouveaux horizons. Qu’on les aime ou non, Trump et Musk incarnent une rupture totale avec les codes établis. Le message est clair : l’heure est aux solutions fortes et aux personnalités marquantes.