Donald Trump a une nouvelle fois attaqué les géants de la technologie, menaçant de poursuivre Google s’il est élu président en novembre. Il accuse le moteur de recherche de promouvoir des articles négatifs à son égard tout en favorisant sa rivale, Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection présidentielle.
Le candidat républicain a réitéré ses accusations selon lesquelles les grandes entreprises technologiques, telles que Google, sont biaisées en faveur de la gauche. « Il est prouvé que Google manipule illégalement les résultats pour ne faire apparaître que des articles défavorables à Donald J. Trump, dont certains inventés », a-t-il écrit sur son réseau social, Truth Social. Il a ajouté que Google présente en revanche des informations élogieuses sur « la camarade Kamala Harris », utilisant un terme moqueur pour qualifier la vice-présidente de communiste.
Trump s’appuie sur une étude du Media Research Center (MRC), un groupe proche des milieux conservateurs. Cette étude soutient que les recherches Google sur « Donald Trump course à la présidentielle 2024 » ne mettent le site officiel du candidat républicain qu’en sixième position, après des liens provenant de médias considérés comme orientés à gauche, tels que The New York Times et The Washington Post. Ces articles auraient, selon l’observateur du MRC, des titres « méprisants » à l’encontre de Trump.
Face à cette situation, l’ancien président a exhorté le ministère de la Justice à enquêter, menaçant d’agir lui-même s’il remporte l’élection de novembre. Google a rapidement réagi, affirmant que les sites officiels de Trump et de Harris apparaissaient en tête des résultats de recherche pour les requêtes ordinaires concernant l’élection. L’entreprise a nié toute manipulation des résultats en faveur d’un candidat, rejetant les allégations du camp Trump.
Cette attaque de Trump rappelle ses critiques passées contre Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l’assaut du Capitole en janvier 2021. Ces suspensions ont été levées depuis, mais les tensions entre l’ancien président et les plateformes technologiques restent vives. L’issue de cette bataille judiciaire potentielle dépendra en grande partie du résultat de l’élection présidentielle du 5 novembre.