Le président américain Donald Trump a annoncé lundi qu’il pourrait se rendre en Arabie saoudite prochainement, peut-être dès le mois prochain. Il a précisé que son voyage inclurait également d’autres pays, comme le Qatar et peut-être les Émirats arabes unis.
S’adressant aux journalistes dans le bureau ovale, Trump a déclaré : « Cela pourrait être le mois prochain, ou peut-être un peu plus tard », selon l’agence de presse Reuters.
D’après l’Agence France-Presse, ce voyage marquera la première tournée à l’étranger de Trump depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.
Trump s’était déjà rendu en Arabie saoudite en mai 2017, ce qui constituait alors son premier déplacement à l’étranger durant son premier mandat.
Confiance en un accord sur l’Ukraine
Par ailleurs, Trump s’est dit convaincu que son homologue russe Vladimir Poutine « respectera sa part » de l’accord visant à instaurer une trêve en Ukraine. « Je veux m’assurer qu’il tiendra ses engagements. Je pense qu’il respectera ce qu’il m’a dit et qu’il appliquera désormais sa part de l’accord », a-t-il affirmé.
Dimanche, le président américain avait critiqué à la fois Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’il tente de convaincre de conclure un accord pour mettre fin à la guerre qui dure depuis plus de trois ans.
Lundi, il a ajouté : « Il y a aussi Zelensky, et j’espère qu’il tiendra lui aussi ses engagements. »
Comparaison avec la situation de Marine Le Pen
Trump a comparé la décision de la justice française d’interdire à Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle pendant cinq ans aux batailles judiciaires qu’il a lui-même affrontées aux États-Unis.
« Elle est interdite de candidature pendant cinq ans alors qu’elle était la favorite. Cela ressemble à ce qui se passe dans notre pays, c’est exactement pareil », a-t-il déclaré, qualifiant la condamnation de Le Pen pour détournement de fonds et son interdiction de candidature de « question extrêmement importante ».
Contacts avec la Corée du Nord
Trump a également annoncé qu’il existait une communication avec le leader nord-coréen Kim Jong-un et que son administration allait probablement « faire quelque chose » concernant les relations avec ce pays. « Il y a une communication », a-t-il affirmé, sans donner plus de détails.