Depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime mi-juillet, Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle de 2024, a choisi de tenir ses meetings en intérieur. Toutefois, ses récentes déclarations montrent une volonté ferme de retourner aux rassemblements en extérieur, et ce, malgré les recommandations du Secret Service.
À 100 jours de l’élection présidentielle, la question de la sécurité des candidats est plus pressante que jamais. Deux semaines après l’incident en Pennsylvanie, Donald Trump a annoncé son intention de reprendre les meetings en plein air. Cette décision va à l’encontre des conseils du Secret Service, l’agence fédérale chargée de sa protection, qui craint un risque accru de mimétisme et de nouvelles attaques.
Sur Truth Social, le 27 juillet, Trump a écrit : “Je vais continuer à organiser des rassemblements en plein air et le Secret Service a accepté d’intensifier considérablement ses opérations”. Aucun détail supplémentaire n’a été fourni, ni par Trump ni par le Secret Service, qui reste silencieux sur ses plans de sécurité.
L’agence recommande fortement des événements en intérieur, permettant un contrôle strict des entrées et une vérification minutieuse de l’absence d’armes à feu. Depuis le 13 juillet, Trump avait suivi ces recommandations, organisant des meetings sécurisés en Minnesota et en Pennsylvanie.
Malgré ces mesures, Trump reste inflexible. Il considère que céder à la pression des menaces nuirait à sa communication. Sur Truth Social, il conclut : “Personne ne peut être autorisé à arrêter ou à entraver la liberté d’expression ou de rassemblement”.
La détermination de Trump à poursuivre ses rassemblements en extérieur souligne les tensions entre sécurité et liberté dans une campagne électorale déjà sous haute tension.