Ce lundi 29 juillet 2024, l’ancien président américain et candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a exprimé une forte désapprobation à l’égard de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Lors d’une interview accordée à Fox News, Trump a qualifié l’événement de « honte », critiquant spécifiquement une séquence mettant en scène des drag queens, que lui et certains autres ont interprétée comme une moquerie du tableau célèbre de Léonard de Vinci, « La Cène ».
Présent à la convention républicaine le 18 juillet à Milwaukee, dans le Wisconsin, Trump a déclaré : « Je suis très ouvert d’esprit, mais j’ai trouvé que ce qu’ils ont fait, c’était une honte. » Il a souligné sa désapprobation quant à la manière dont la Cène a été dépeinte et a exprimé son souhait pour une cérémonie différente lors des Jeux olympiques de Los Angeles 2028, en suggérant qu’une telle représentation ne se produirait pas sous sa présidence.
La séquence en question, impliquant des drag queens autour d’une table, a suscité de vifs débats et critiques de la part de figures politiques d’extrême droite sur les réseaux sociaux, notamment en France et en Italie. Le metteur en scène de la cérémonie, Thomas Jolly, a répondu à ces critiques en affirmant que son intention n’était pas de se moquer ou de dénigrer, mais de créer un événement qui répare et réconcilie.
Jolly a expliqué que la performance visait à évoquer une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe, avec Dionysos, le dieu de la fête et du vin, au centre de la scène. Il a souligné que la présence de Dionysos était destinée à célébrer la joie et était liée à Sequana, la déesse associée au fleuve Seine. Le directeur artistique a précisé que la performance se voulait être une célébration de l’esprit olympique plutôt qu’une parodie religieuse.