Lors d’une rencontre avec des journalistes afro-américaines à Chicago le 31 juillet, Donald Trump a fait des commentaires controversés sur la vice-présidente Kamala Harris. L’ancien président a accusé Harris, qui est d’origine jamaïcaine et indienne, de s’identifier comme “noire” pour des raisons électorales. Il a affirmé qu’elle était initialement “indienne à fond” avant de changer d’identité pour des gains politiques.
Kamala Harris, la première femme noire et sud-asiatique à occuper le poste de vice-présidente, se décrit elle-même comme une “femme noire”. Elle a répondu à ces accusations en qualifiant les remarques de Trump de “manque de respect” et en soulignant que les États-Unis méritent un dirigeant qui valorise la diversité et dit la vérité. Lors d’un meeting à Houston, elle a dénoncé Trump pour ses attaques constantes, affirmant que le pays mérite mieux.
Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche, a également condamné les propos de Trump, les qualifiant d’insultants. Elle a insisté sur le fait que personne n’a le droit de dicter à autrui son identité.
Cette polémique survient à un moment où Trump réévalue sa stratégie électorale, alors qu’il doit faire face à Harris, une candidate plus jeune et énergique, à moins de 100 jours de l’élection présidentielle. L’ancien président, qui continue de préparer sa campagne, tiendra prochainement des meetings en Pennsylvanie et en Géorgie, avec son colistier J.D. Vance.
Réactions et contexte
Les déclarations de Trump ont provoqué des réactions variées, certains les considérant comme un moyen de mobiliser sa base électorale, tandis que d’autres les voient comme une preuve de sa capacité à recourir à des tactiques divisives. Kamala Harris, quant à elle, continue de se positionner comme une figure de rassemblement, insistant sur l’importance de la vérité et de l’unité dans le leadership.