Dix ex-ministres font leur retour à l’Assemblée nationale

Entrevue 1

Dix membres de l’ancien gouvernement de Michel Barnier, non reconduits dans l’équipe formée par François Bayrou, réintègrent leurs sièges de députés ce vendredi 24 janvier. Parmi eux figurent Anne Genetet (Éducation nationale), Antoine Armand (Économie) ou Geneviève Darrieussecq (Santé). Leur retour marque également la fin de la mission de leurs suppléants, qui siégeaient en leur nom depuis leur entrée au gouvernement. Ce mouvement suit les dispositions de l’article LO153 du code électoral. Certains, comme Maud Bregeon, ancienne porte-parole du gouvernement, avaient déjà repris leur place plus tôt en janvier, son portefeuille étant rattaché directement à Matignon.

Six députés nommés ministres remplacés par leurs suppléants

En parallèle, six députés ont intégré le nouveau gouvernement de François Bayrou, parmi lesquels Elisabeth Borne (Éducation nationale) et Gérald Darmanin (Justice). Ils seront remplacés à l’Assemblée nationale par leurs suppléants, qui prendront place sur les bancs du Palais-Bourbon dès ce vendredi. Ces changements provoquent également des ajustements dans les fonctions parlementaires : Laurent Marcangeli, devenu ministre de l’Action publique, laisse vacant son poste de président du groupe Horizons, tandis que Yannick Neuder, désormais ministre de la Santé, abandonne la fonction de rapporteur général de la commission des Affaires sociales.

Un impact sur l’équilibre politique à l’Assemblée

Ces retours et départs illustrent les répercussions de la recomposition gouvernementale sur les dynamiques parlementaires. Le groupe Horizons, par exemple, se prépare à élire un nouveau président lors de sa réunion du 21 janvier, avec Agnès Firmin Le Bodo et Paul Christophe parmi les candidats. Par ailleurs, ces mouvements pourraient redessiner certaines priorités législatives, notamment au sein des commissions où les changements de rapporteurs influenceront l’examen des dossiers clés, comme celui du financement de la Sécurité sociale.

Ces ajustements témoignent de la manière dont le remaniement ministériel affecte l’Assemblée, tant sur le plan politique que sur celui de l’organisation des travaux législatifs.

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