Alors que François Bayrou a fait sa déclaration de politique fénérale, mardi après-midi à l’Assemblée nationale, LFI, via Mathilde Panot, a déposé une motion de censure contre le gouvernement, signée par 57 autres députés.
Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de LFI, a averti que tout membre du Front Populaire qui refuserait de voter cette motion pourrait être exclu de l’alliance, affirmant : « Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l’accord du Nouveau front populaire ! On met des options sur leurs circonscriptions. » Selon des sources internes, cette menace vise à éviter une dispersion des voix et à maintenir une unité de façade face au gouvernement.
Mélenchon aurait aussi déclaré en privé : “Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté. Ceux qui refusent de voter cette motion trahissent l’esprit du Front Populaire.”
Cependant, cette position ferme semble avoir suscité des tensions au sein même du NFP. Certains membres des partis alliés, comme le Parti Communiste Françaisou des personnalités des Verts, jugent cette posture autoritaire et craignent qu’elle n’affaiblisse davantage une gauche déjà divisée.
De son côté, François Bayrou a réagi en critiquant cette motion de censure. Il a qualifié ce geste de “manœuvre purement politique”, ajoutant : “L’opposition n’a pas de projet clair, seulement une volonté de faire tomber le gouvernement. Ce n’est pas ainsi que l’on construit un pays.”
Le vote de cette motion de censure, s’il est peu probable qu’il aboutisse, représente un véritable test pour l’unité de la gauche. LFI joue gros en risquant de mettre à mal ses alliances, tandis que le gouvernement, observant ces divisions, pourrait en tirer un avantage politique…
