« Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle ère pour les États-Unis » : ainsi à commencé le discours de Donald Trump, lors de son investiture en tant que 47e président des États-Unis, promettant une ère de prospérité inédite pour le pays. S’engageant à placer les intérêts américains au centre de toutes ses décisions, Trump a réaffirmé son engagement envers son slogan phare, « America First ».
Se posant en restaurateur de la grandeur américaine, il a promis une nation “fière, riche et libre”. Selon lui, cette journée symbolise “la fin du déclin américain” et un véritable “jour de libération”. Il a également appelé à la “renaissance de la foi, de la prospérité et de la démocratie” pour le peuple américain.
Donald Trump est également revenu sur les nombreuses attaques dont il estime avoir été victime. Il a dénoncé les tentatives de ses opposants pour, selon lui, le priver de ses droits fondamentaux, voire de sa vie, faisant allusion à un attentat déjoué contre lui pendant la campagne. Se disant sauvé par une intervention divine, il a affirmé : « Dieu m’a préservé pour restaurer la grandeur de l’Amérique ». Il a également promis de s’attaquer à une « élite corrompue et extrémiste » tout en appelant à une “unité nationale retrouvée”.
Le président a annoncé des décrets immédiats visant des enjeux cruciaux. Il a déclaré l’état d’urgence à la frontière mexicaine, promettant d’expulser “des millions” de migrants en situation irrégulière et d’envoyer des troupes pour stopper ce qu’il appelle “une invasion catastrophique”. En matière énergétique, il souhaite un développement massif de l’exploitation des ressources nationales, qualifiant le pétrole de “richesse enfouie sous nos pieds”.
Donald Trump s’est ensuite attaqué à des thèmes sociaux et environnementaux controversés. Il a déclaré que les États-Unis reconnaîtraient officiellement “deux genres : homme et femme” et a promis de réhabiliter les militaires non vaccinés contre la Covid-19. Par ailleurs, il a annoncé la fin du programme écologique “Green New Deal”.
Sur le plan international, Trump souhaite laisser l’image d’un artisan de paix. Il a cité, entre autres, le récent cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, signé juste avant son investiture. En parallèle, il a exprimé des ambitions plus offensives, comme le projet de “reprendre” le contrôle du canal de Panama et de renommer le golfe du Mexique en “golfe de l’Amérique”.
Se proclamant déterminé à renforcer la puissance militaire du pays tout en évitant les conflits inutiles, Donald Trump a aussi affirmé : « L’Histoire se souviendra de moi comme d’un homme de paix, celui qui a restauré la gloire des États-Unis ».
Enfin, Donald Trump a annoncé vouloir aller sur Mars pour y planter le drapeau américain, le tout sous le regard de son grand allié Elon Musk…