Kimberly Cheatle, directrice du Secret Service depuis août 2022, a annoncé sa démission après la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet. Cet incident, survenu lors d’un rassemblement électoral en plein air en Pennsylvanie, a mis en lumière des failles de sécurité importantes au sein de l’agence chargée de la protection des personnalités politiques américaines.
La démission de Mme Cheatle fait suite à des critiques croissantes et à des enquêtes sur la façon dont le tireur, Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, a pu s’approcher à moins de 135 mètres de l’ancien président avant d’ouvrir le feu. Cet événement a suscité un tollé concernant la capacité du Secret Service à remplir sa mission principale, surtout en considérant la menace de mort proférée par l’Iran contre Trump, qui avait conduit à un renforcement de sa sécurité.
Dans un courriel adressé au personnel, Cheatle a reconnu l’échec de son équipe et a exprimé sa volonté de prendre la responsabilité des lacunes en matière de sécurité. Elle a qualifié cet attentat manqué d’« échec opérationnel le plus important » pour le Secret Service depuis des décennies. La veille de sa démission, elle avait comparu devant un comité du Congrès, où elle avait été vivement critiquée par les législateurs des deux partis pour les insuffisances de sécurité.
Mme Cheatle a déclaré que quitter son poste était une décision difficile mais nécessaire à la lumière des événements récents. Le Secret Service n’a pas encore réagi officiellement à cette démission, mais l’incident continue de susciter des débats sur l’efficacité des mesures de sécurité protégeant les présidents actuels et anciens des États-Unis.