Décès d’Alain Delon : « Un monument français » salué par la classe politique

18 août, 2024 / Entrevue

La France est en deuil suite à la disparition d’Alain Delon, icône incontestée du grand écran, décédé ce dimanche 18 août à l’âge de 88 ans. L’acteur, connu pour ses rôles emblématiques dans des films tels que Rocco et ses frèresLe GuépardLe Samouraï, et Borsalino, s’est éteint entouré de ses trois enfants, Alain-Fabien, Anouchka, et Anthony.

Une pluie d’hommages

Le président de la République, Emmanuel Macron, a rapidement réagi sur le réseau social X (anciennement Twitter), qualifiant Alain Delon de « monument français ». Selon lui, l’acteur a prêté son « visage inoubliable pour bouleverser nos vies » à travers des rôles légendaires qui ont marqué l’histoire du cinéma. « Mélancolique, populaire, secret, il était plus qu’une star : un monument français », a-t-il ajouté.

Les hommages ont également afflué de la part de figures politiques de droite. La ministre démissionnaire de la Culture, Rachida Dati, a salué celui qui « aura incarné, comme personne d’autre, l’unité du cinéma français ». Elle a exprimé sa tristesse personnelle en évoquant la perte d’un « ami cher ».

Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, a rendu hommage à « une étoile viscéralement française », soulignant que l’émotion ressentie à travers le pays était à la hauteur de l’homme et de son héritage.

Un héritage marqué par la droite

Alain Delon, connu pour ses positions conservatrices et son attachement à la droite, a reçu de nombreux hommages de ce camp politique. Éric Ciotti, président des Républicains, a salué « l’Homme français avec un grand H », qualifiant l’acteur de « patriote sincère » et d’homme de droite ayant défendu une certaine idée de la France. De son côté, Marine Le Pen a regretté la disparition de celui qui incarnait « l’âge d’or du cinéma français » et représentait « une petite partie de la France que l’on aime ».

D’autres personnalités de droite ont également exprimé leur respect pour l’acteur. Bruno Le Maire, ministre démissionnaire de l’Économie, a salué « l’immense vie de cinéma » d’Alain Delon, tandis que Laurent Wauquiez, chef des députés de la Droite républicaine, a estimé que l’acteur avait « incarné la France » par son talent et sa carrière exceptionnelle.

Une réaction mesurée de la gauche

À gauche, les réactions se sont faites plus discrètes. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a toutefois rendu hommage à une « icône du cinéma » parti rejoindre « Gabin et Bebel ». La maire de Paris, Anne Hidalgo, a également exprimé son respect pour cette « figure emblématique du cinéma français », un « géant » qui a marqué les esprits et les cœurs.

Un adieu à une légende

La disparition d’Alain Delon marque la fin d’une époque pour le cinéma français. Son visage, son regard et son talent continueront de hanter les mémoires, alors que la France et le monde pleurent la perte de l’un des derniers monstres sacrés du grand écran.