Dans le débat télévisé à trois jours des élections législatives en France, la question des droits LGBT+ a pris une tournure vive entre Gabriel Attal, Premier ministre ouvertement homosexuel, et Jordan Bardella, chef de file du Rassemblement National
Gabriel Attal a souligné son expérience personnelle de l’homophobie, affirmant : « L’homophobie, je l’ai vécue, je la vis. Ma chance, c’est que je me suis bien entouré et que je suis blindé. » Il a défendu une vision de la société française comme une République universaliste qui ne discrimine personne, assurant que tous les Français auront leur place dans cette société.
En réponse, Jordan Bardella a évoqué les défis que rencontrent certaines communautés dans certains quartiers de France : « Il y a beaucoup de quartiers où en France, il ne fait pas bon naître ni juif, ni homosexuel, ni femme. Parce qu’on fait venir des gens qui rejettent toutes formes de différences. » Il a lié cette situation à une critique des politiques d’immigration.
Le débat a atteint un point de tension lorsque Gabriel Attal a répliqué vivement à Bardella : « Arrêtez de parler d’immigration en permanence! »
Cette joute verbale reflète les enjeux clés de cette campagne électorale, où les candidats s’efforcent de marquer des positions claires sur les questions de discrimination et d’inclusion sociale, tout en confrontant des visions divergentes sur les politiques publiques et leur impact sur la société française.
Le premier tour des élections législatives, attendu avec intérêt, pourrait être influencé par ces débats passionnés autour des droits civiques et des identités minoritaires en France.