À Davos, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé au pragmatisme face au retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Dans son discours d’ouverture au Forum économique mondial, elle a mis en avant la nécessité d’engager un dialogue immédiat avec Washington tout en défendant fermement les principes européens, notamment en matière de climat. Elle a réaffirmé l’importance de l’accord de Paris, menacé par la politique américaine de retrait.
Dans un contexte de tensions croissantes, l’UE se tourne également vers la Chine. Ursula von der Leyen a déclaré l’intention de l’Europe de rééquilibrer ses relations avec Pékin, en cherchant à approfondir les échanges dans un esprit d’équité et de réciprocité. Cette main tendue vise à renforcer les partenariats économiques face à une Amérique plus protectionniste.
En parallèle, l’Union européenne prépare un voyage en Inde, visant à renforcer le partenariat stratégique avec la plus grande démocratie du monde. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’UE de diversifier ses alliances et de trouver de nouveaux partenaires sur la scène internationale.
Alors que les Européens craignent les effets du second mandat de Trump, von der Leyen a insisté sur la volonté de l’UE de promouvoir la coopération internationale, non seulement avec ses alliés traditionnels, mais aussi avec toute nation partageant des intérêts communs. Cette stratégie reflète le besoin de l’Europe de naviguer dans un monde de plus en plus fragmenté et de s’adapter à une nouvelle ère de relations transatlantiques plus complexes.
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