David Vallat, ex-djihadiste repenti, découvert sans vie dans le Var : enquête en cours
David Vallat, ancien djihadiste français devenu une voix importante dans la lutte contre la radicalisation islamiste, a été retrouvé mort à son domicile à Saint-Raphaël le 21 octobre 2024. Âgé de 53 ans, Vallat s’était fait connaître pour son passé en tant que membre du GIA algérien dans les années 1990, période durant laquelle il avait été impliqué dans des attentats terroristes en France. Il avait purgé une peine de prison de cinq ans après avoir été condamné pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, notamment en relation avec les attentats de 1995 à Paris.
Après sa sortie de prison, Vallat avait entamé une transformation radicale, renonçant à l’extrémisme et devenant un fervent défenseur de la déradicalisation. Il témoignait régulièrement dans les médias, intervenait dans les écoles, et avait publié un livre en 2016 intitulé Terreur de jeunesse, dans lequel il relatait son parcours vers l’islam radical et son désengagement progressif.
Malgré son engagement public contre la radicalisation, la vie de David Vallat avait récemment pris une tournure plus discrète. Vivant dans le Var, il avait renoué avec un certain anonymat. Son décès a été découvert par son employeur, inquiet de son absence prolongée, qui a alerté les autorités. Selon les premières informations, la piste d’une mort naturelle est privilégiée, bien qu’une enquête ait été ouverte pour en déterminer les causes exactes.
La disparition de David Vallat laisse un vide dans le paysage de la lutte contre le radicalisme islamiste. Sa voix, qui témoignait des dangers du djihadisme et des processus de radicalisation, résonnait comme un appel à la vigilance et à la compréhension des mécanismes d’endoctrinement.