Le 23 septembre 2024, une enquête publiée par Télérama a révélé des accusations troublantes à l’encontre de l’émission Quotidien, présentée par Yann Barthès sur TMC. L’enquête, signée Étienne Labrunie, dénonce des cas de « souffrance au travail, burn-out, et management défaillant » au sein de la société de production Bangumi. Des témoignages anonymes évoquent notamment des conditions de travail éprouvantes et des accusations de harcèlement.
Cependant, contre toute attente, Cyril Hanouna, habituellement en rivalité avec Yann Barthès, a pris la défense de Quotidien et de son équipe lors de son émission Touche pas à mon poste sur C8. Après une introduction sur les intempéries à Cannes, l’animateur de TPMP a réagi à l’enquête de Télérama, affirmant qu’il ne soutenait pas ce type d’investigation basé sur des témoignages anonymes. « Ces enquêtes, je les prends et je les jette », a-t-il déclaré, minimisant les accusations.
Cyril Hanouna a également souligné les conséquences possibles de ces révélations sur les emplois de Quotidien. « Ils veulent quoi ? Faire mal à Quotidien ? Il y a 200 personnes qui travaillent pour cette émission. Si elle s’arrête, on les met où ? Je ne pourrais pas tous les récupérer », a-t-il ajouté. Il a insisté sur la nécessité de préserver les emplois dans un secteur audiovisuel de plus en plus fragile.
Des accusations sérieuses à l’encontre de Bangumi
Quotidien et sa société de production Bangumi se trouvent dans une situation délicate suite aux témoignages d’anciens employés évoquant une « atmosphère toxique ». L’un d’entre eux a confié qu’il se rendait au travail « avec une boule au ventre », tandis qu’un autre a parlé de « management intimidant ». Ces accusations concernent également des personnalités comme Martin Weill, ancien chroniqueur vedette, accusé d’intimidation.
Laurent Bon, cofondateur de Bangumi, a répondu aux accusations en déclarant : « Nous avons une quotidienne à gérer, c’est dur, et tout le monde n’est pas taillé pour cela. Mais nous accompagnons ceux qui le demandent. » Malgré cette défense, l’enquête a suscité un vif débat sur les conditions de travail dans les grandes productions télévisées.
Bien que Cyril Hanouna ait critiqué le contenu de l’enquête, il a aussi affirmé ne pas souhaiter « la mort de Quotidien« , un commentaire qui a surpris de nombreux téléspectateurs. « On a besoin de ce genre d’émissions », a-t-il conclu. Toutefois, fidèle à son style provocateur, il n’a pas manqué de lancer une pique à Barthès, critiquant sa décision de ne plus recevoir d’invités politiques, tout en accueillant régulièrement François Hollande.