La veille de la collision mortelle entre un vol d’American Airlines et un hélicoptère de l’armée près de l’aéroport national Reagan à Washington D.C., un incident similaire a failli se produire. Selon le Washington Post, le vol 4514 de Republic Airways, un Embraer ERJ-175, se préparait à atterrir lorsque les contrôleurs aériens ont averti le pilote de la présence d’un hélicoptère à proximité. Le système anticollision de l’avion s’est activé, émettant un “avis de résolution”. Le pilote a alors interrompu l’atterrissage, repris de l’altitude et effectué un tour de l’aéroport avant d’atterrir en toute sécurité.
Cet incident s’ajoute à d’autres quasi-collisions signalées ces dernières années à l’aéroport national Reagan. Selon une analyse de CNN des rapports fédéraux, au cours des trois années précédant la collision mortelle, au moins deux autres pilotes ont signalé des quasi-collisions avec des hélicoptères lors de l’atterrissage à cet aéroport. Dans ces cas, les avions de passagers ont dû prendre des mesures d’évitement pour éviter une collision avec des hélicoptères.
Ces incidents met en lumière les dangers que représente la complexité de l’espace aérien autour de Washington D.C., où les restrictions de vol, la présence régulière d’hélicoptères militaires et gouvernementaux, ainsi que le trafic intense à l’aéroport national Reagan, contribuent à accroître le risque de collision.