Hier, un avion Embraer 190 d’Azerbaijan Airlines, assurant le vol J2-8243 entre Bakou et Grozny, s’est écrasé près d’Aktau, au Kazakhstan, entraînant la mort de 38 des 67 personnes à bord. Les premières informations suggèrent que l’appareil aurait été touché par un missile sol-air russe, possiblement tiré par un système de défense antiaérienne Pantsir-S, alors qu’il survolait la région de Grozny en Tchétchénie.
Selon des sources gouvernementales azerbaïdjanaises, l’avion aurait été pris pour une menace lors d’une attaque de drones ukrainiens dans la région, ce qui aurait conduit à son interception par les défenses russes. Des experts en aviation militaire ont relevé des dommages sur l’appareil compatibles avec des éclats de missile, renforçant cette hypothèse.
Si les autorités russes appellent à la prudence et mettent en garde contre des conclusions hâtives, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie avant de déterminer les causes exactes de l’accident, un responsable américain a confirmé ce soir que la responsabilité d’un système russe de défense antiaérienne était belle et bien engagée sur le crash de l’avion de ligne d’Azerbaijan Airlines.
Les propos de ce responsable, qui a requis l’anonymat, font suite à des informations relayées par certains médias internationaux indiquant que les autorités azerbaïdjanaises soupçonnent qu’un missile russe pourrait être à l’origine de ce crash. D’après Astana, une enquête est en cours. Toutefois, plusieurs experts militaires et spécialistes de l’aviation ont déjà suggéré que l’appareil, survolant une région du Caucase russe où une attaque de drones avait été signalée, aurait pu être abattu par erreur par un système russe de défense antiaérienne.
Si la Russie se refuse pour l’heure, à confirmer cette hypothèse, l’étau se resserre peu à peu… En attendant les conclusions définitives de l’enquête.