Controverse autour des rassemblements festifs après le décès de Jean-Marie Le Pen

Entrevue 1

Le cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, est décédé mardi 7 janvier 2025 à l’âge de 96 ans. L’annonce de sa disparition a entraîné des rassemblements inattendus dans plusieurs villes de France.

À Paris, un « apéro géant » place de la République a attiré plusieurs centaines de manifestants venus célébrer la mort de Jean-Marie Le Pen. Fumigènes, feux d’artifice et slogans antifascistes ont rythmé la soirée, initiée notamment par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

Des rassemblements similaires, bien que moins fournis, ont eu lieu à Lyon, Marseille et Strasbourg. Les participants, pour la plupart issus de la gauche radicale, ont brandi des pancartes hostiles et ont salué « la fin d’un symbole ». Certains en ont profité pour rappeler que les idées de Jean-Marie Le Pen, elles, ne sont pas pour autant enterrées.

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a vivement réagi, qualifiant ces scènes de « honteuses » et appelant à la « dignité » face à la mort d’un homme, même adversaire politique. Des personnalités politiques comme Éric Ciotti ont également exprimé leur indignation.

Ces manifestations festives contrastent fortement avec la gravité de l’événement. Malgré la polémique qu’elles suscitent, elles illustrent l’impact durable que Jean-Marie Le Pen aura laissé sur la scène politique française et les clivages profonds que son parcours aura contribués à façonner.

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