L’affaire Guillaume Meurice agite les couloirs de France Inter. Jeudi dernier, l’humoriste a été suspendu de la station dans l’attente d’une éventuelle sanction, suite à la réitération de propos polémiques sur Benjamin Netanyahou. La décision de la direction a suscité de vives réactions, notamment de la part de Charline Vanhoenacker, qui a décidé de consacrer son émission hebdomadaire à la défense de son collègue.
Bien que Guillaume Meurice n’était pas présent dans le studio, son absence a été fortement ressentie, symbolisée par une chaise vide laissée à sa place habituelle. Vanhoenacker a ironiquement déclaré que Meurice était en « internat » pour être réorienté « dans le droit chemin », mettant ainsi en lumière la suspension qui plane au-dessus de l’humoriste.
Cette suspension fait suite à une série de propos controversés tenus par Meurice, notamment sur Benjamin Netanyahou, qui ont suscité une plainte pour antisémitisme. Cependant, cette plainte a été classée sans suite, jetant ainsi le doute sur la légitimité de la suspension de Meurice.
En signe de protestation contre cette décision, l’humoriste Djamil Le Shlag a démissionné en direct de France Inter lors de l’émission. Il a comparé la situation de Meurice à celle d’Éric Zemmour, soulignant le contraste entre la condamnation judiciaire de ce dernier et le soutien de sa chaîne.
Cette affaire met en lumière les enjeux de la liberté d’expression dans les médias, soulevant des questions sur les limites et les conséquences des propos tenus par les personnalités publiques. En attendant une éventuelle décision définitive concernant Guillaume Meurice, le débat reste ouvert sur la responsabilité des médias vis-à-vis de leurs animateurs et chroniqueurs.