L’Allemande Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne depuis 2019 a ce matin au cours d’une réunion de son parti la CDU, annoncée qu’elle briguerait un second mandat à l’issue des élections européennes de juin 2024. L’aval de son parti, lui permet maintenant d’entamer le long processus d’investiture du Parti populaire européen dans lequel est réuni la majorité des partis européens de droite et de centre-droit.
Incontestée au sein du PPE, elle n’a aucun concurrent, le suspense est presque inexistant. Si la coalition européenne de droite emporte les élections européennes et que les 27 se mettent d’accord sur son nom, il sera alors soumis au vote du Parlement européen et c’est à cette issue seulement qu’elle retrouvera son fauteuil de présidente de la commission.
Élue d’une courte tête en 2019, cette ancienne ministre allemande de La Défense est une protégée d’Angela Merkel, qui avait à l’époque beaucoup milité pour l’imposer à ses alliés européens. Aujourd’hui âgée de 65 ans, elle fait office de favorite dans une course tout de même hasardeuse dans laquelle l’extrême droite progresse fortement.
Ces cinq dernières années à la tête de l’exécutif européen ont pour elle était agitée : Brexit, pandémie de Covid-19, offensive russe en Ukraine, bras de fer entre les Etats-Unis et la Chine.
