Le mystère de la mort d’Adolf Hitler. Alors que de nombreuses thèses complotistes pullulent sur les réseaux sociaux, un médecin-légiste français a mené une contre-enquête.
Ce dernier révèle une liste impressionnante de mensonges et incohérences dans les autopsies menées par les Soviétiques, les premiers à découvrir le corps du dictateur allemand dans son bunker. Le docteur Eric Laurier compile ses recherches dans un livre, « Le cadavre d’Hitler, les derniers secrets du corps 12 » (éditions Ex Aequo).
Le chef de l’unité médico-judiciaire de l’hôpital de Valenciennes estime après un travail méticuleux autour des 13 corps trouvés dans le bunker entre le 7 et le 9 mai 1945. L’Armée rouge et ses médecins légistes mènent les autopsies. Leurs rapports restent Secret d’Etat jusqu’en 1968.
La dépouille du Führer a été incinérée en 1970 par le KGB pour ne pas permettre aux adorateurs de la pensée nazie d’avoir un « lieu de culte »…
Le hic, c’est que le docteur Eric Laurier n’est pas convaincu du tout par les autopsies et rapports de l’URSS. Exemple : un cadavre calciné portrait une chaussette usée ou trouée. Ils ont donc écarté d’office le fait que cela puisse être Adolf Hitler ! Selon eux, c’était forcément impossible que le plus haut dirigeant du IIIe Reich puisse avoir une chaussette reprisée.
Officiellement, la mort d’Adolf Hitler est dû à un empoisonnement au cyanure. Or, aucune analyse n’a été menée sur les corps du Führer et de sa femme, Eva Braun. Sur les 11 autres corps, oui. Des témoignages russes et américains avaient évoqué un suicide d’une balle dans la tête…
Selon le docteur Eric Laurier, les Russes voulaient à tout prix faire passer la mort d’Adolf Hitler comme un fin « sans honneur ». Pour eux, à l’époque, ingurgiter du cyanure et refuser d’être jugé, ne pas affronter ses ennemis, c’était ce qu’il y avait de plus déshonorant. Et non pas de se tirer une balle dans la tête. Ils auraient donc orienté les conclusions…
Le Français s’étonne du manque d’informations sur l’identification du corps d’Adolf Hitler et celui de sa femme. Oui, ils sont bien morts lors de la prise de Berlin (Allemagne). Mais les corps autopsiés sont-ils bien les leurs ? Où sont les photos et radios ? Le dentiste du dictateur avait pourtant réalisé de « minutieuses descriptions de sa mâchoire ». Des comparaisons et rapprochements auraient pu être faits.
Quid de la question toute aussi mystérieuse de son anatomie masculine. Selon les Soviétiques, Adolf Hitler n’avait pas de testicule gauche. Des examens menés de son vivant évoquent l’absence de testicule droit ! Ou aucune anomalie… Volonté de le ridiculiser et de détruire son image ou autopsie non aboutie ?