Clément Beaune et Aurore Bergé se rangent derrière Élisabeth Borne pour la présidence de Renaissance
L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne reçoit un soutien notable dans sa candidature à la présidence du parti Renaissance, avec les appuis d’Aurore Bergé et de Clément Beaune. Le soutien de ces figures influentes du gouvernement semble marquer un tournant dans la dynamique interne du parti, écartant de fait la possibilité d’une candidature de Gabriel Attal.
Aurore Bergé, ancienne ministre démissionnaire chargée de l’Égalité femmes-hommes, a exprimé son soutien sans réserve à Élisabeth Borne, soulignant sa capacité à incarner l’esprit de rassemblement et de compromis au sein de la majorité. Sur France Inter, Bergé a affirmé : « Je serai aux côtés d’Élisabeth Borne pour mener cette campagne. Elle aura tout mon soutien, car je crois que nous avons besoin de cet esprit collectif dont elle est capable ». Elle a également précisé que le leadership de Borne est essentiel pour la cohésion du parti, en raison de sa compétence à naviguer dans un environnement politique complexe.
Clément Beaune, ex-ministre des Transports, a également rejoint le camp de Borne, mettant en avant son « expérience » et son rôle déterminant au sein du parti. Sur TF1, Beaune a salué le parcours de Borne : « Une ancienne Première ministre, une femme, élue d’une circonscription rurale qui a remporté sa bataille contre le Rassemblement national, c’est un atout pour notre famille politique. Et surtout, c’est une bosseuse ». Il a également rejeté l’idée d’une candidature de Borne comme étant anti-Attal, parlant plutôt de « talents complémentaires ».
La probable candidature de Gabriel Attal semble donc se distancer, malgré les spéculations privées sur une possible candidature. En effet, Attal, récemment élu à la présidence du groupe de députés « Ensemble pour la République », semble vouloir se concentrer sur ce rôle. Aurore Bergé a précisé que le poste de président de groupe exige un engagement total, excluant la possibilité de cumuler ces responsabilités avec celle de président de Renaissance.
La décision finale sur la présidence de Renaissance sera tranchée lors d’un congrès prévu avant la fin de l’année. En attendant, le soutien d’Aurore Bergé et de Clément Beaune renforce la position d’Élisabeth Borne comme la candidate préférée pour diriger le parti présidentiel.
