Chez les LR, l’heure est à la fronde

Entrevue 1

Alors qu’Eric Ciotti a décidé hier de briser l’arc républicain d’antan en enclenchant une alliance inédite avec le Rassemblement national, la fronde n’en finit pas. Les ténors du parti s’organisent pour le sortir du siège et arriver à son exclusion. 

Les codes du compte X ont été changés pour l’empêcher de tweeter au nom des Républicains et un rendez-vous anti-Ciotti est prévu cet après-midi à 15h au Musée Social, à quelques pas du Palais Bourbon et de leur QG politique. 

Si Gérard Larcher, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Olivier Marleix ou Aurélien Pradié, pour ne citer qu’eux, sont bien déterminés à reprendre la direction des Républicains sans leur président actuel, les jeunes ne sont pas en reste. 

Au sein du bureau national des jeunes Républicains, leur président Guilhem Carayon est bien seul face à l’indignation de ses collègues et amis. Sur la boucle whatsapp, les critiques fusent : Manon Deliot, vice-présidente des jeunes LR et numéro 2, Théo Am’saadi, délégué national… Seuls 4 des membres du bureau sur une quinzaine soutiennent la décision de leur chef de file. 

Même Karl Astié, directeur de cabinet d’Eric Ciotti et Benjamin Millo, son attaché de presse, ont quitté le navire ! 

Du côté de François-Xavier Bellamy, sa cheville ouvrière Emmanuelle Brisson a déjà préparé ses tracts : elle refuse le reniement et semble faire campagne sans étiquette pour l’instant.

Marie F.

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