Trois figures politiques majeures du moment dans la droite française ont défilé sur le plateau de Cyril Hanouna (TPMP) ce jeudi soir.
Sébastien Chenu
Porte-parole du Rassemblement national, député sortant et bras-droit de Marine Le Pen, Sébastien Chenu a ouvert le bal pour porter la voix de Jordan Bardella devant les téléspectateurs de C8. Il a défendu le poncif d’un « programme économique qui ne tiendrait pas la route » et assuré que « en réalité, les gens ne connaissent pas le fond [du programme], on tente juste de nous décrédibiliser ».
À la question « quelle est la menace prioritaire pour vous entre le RN ou LFI ? », les chroniqueurs de Cyril Hanouna ne se sont pas clairement positionnés.
Le débat Attal-Bardella-Mélenchon aura-t-il lieu ? Gauthier Le Bret, journaliste sur CNEWS, explique que la question est réglée depuis que Jean-Luc Mélenchon a fait savoir qu’il s’y refusait.
Sarah Knafo
Après le RN, place à la compagne d’Eric Zemmour et désormais unique députée Reconquête au Parlement européen, Sarah Knafo !
Sur l’exclusion de Marion Maréchal elle tient à remettre d’emblée les points sur les i : « C’est elle qui est partie. C’est comme si une fille vous largue et que vous dites que c’est elle qui vous a plaqué. Forcément on est écœurés. Ceux qui sont trahis c’est 1,3 millions d’électeurs ».
Si l’heure est au point de non-retour avec son ancienne tête de liste, Sarah Knafo profite de l’occasion de son premier passage média chez Cyril Hanouna pour interpeller le chef de file du RN :
« Jordan on te tend la main, c’est encore possible. On a jusqu’à dimanche pour faire un accord »
Elle l’appelle alors en direct pour tenter l’alliance et laisse un message sur sa boîte vocale :
« On se connaît depuis qu’on a 17 ans, tous les deux on vient de Seine-Saint-Denis. On a aussi des différences mais ensemble on peut changer les choses. Nos 5% peuvent changer les choses. Oui il y a eu des critiques mais je pense que l’on peut passer à côté. La main est tendue, on y est prêt jusqu’à dimanche minuit, c’est pas impossible ».
L’union serait-elle donc encore possible ?
« Ce qui compte aujourd’hui c’est ce qui nous rassemble. Une chose est sûre ce sera mieux avec Jordan Bardella [à Matignon] qu’avec Gabriel Attal » conclut la jeune énarque.
Éric Ciotti
Le désormais bien solitaire républicain Éric Ciotti ne mâche pas ses mots contre « l’extrême-gauche dangereuse ». « Ce front populaire avec le NPA est la honte de la France », confirme Cyril Hanouna.
Sa prise de parole, rapide mais efficace se résume à ces quelques phrases :
« Je suis président des Républicains, ceux qui me font un procès (Copé, Bertrand, Pécresse) ont toujours tout perdu.
Les Français veulent que l’on redresse le pays, il y a le désordre partout. Ce qui compte c’est la France.
Je n’ai jamais reçu autant de messages de soutien. On va se battre pour avoir une majorité absolue, c’est important pour le pays. Cette élection peut rompre 12 ans de déclassement. »
Marie F.