Charles de Courson candidat à la présidence de l’Assemblée Nationale

12 juillet, 2024 / Service Actu / Politique

Charles de Courson, député de la Marne et membre éminent du groupe Liot, a annoncé sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale. Réélu de justesse dans sa circonscription, il brigue désormais le perchoir, se présentant comme une alternative neutre dans une assemblée profondément divisée.

Depuis 1993, Charles de Courson siège à l’hémicycle et pourrait y trouver un nouveau rôle. Dans une interview accordée au Parisien, le député Liot a officiellement annoncé sa candidature. « Ma candidature s’inscrit dans la nécessité de respecter la Constitution, à savoir le 1er alinéa de l’article 24 de la Constitution: Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il s’agit donc de renforcer le Parlement et de garantir enfin son indépendance par rapport à l’exécutif, ce qui n’a pas été le cas lors des précédentes mandatures, » explique-t-il.

Élu de la Marne, Charles de Courson a remporté de justesse face au Rassemblement national dans sa circonscription, avec seulement 400 voix d’avance (50,4% contre 49,6%) sur son adversaire d’extrême droite, Thierry Besson.

Une Présidence Très Convoitée

Charles de Courson n’est pas le seul à viser la présidence de l’Assemblée nationale. Du côté du camp présidentiel, Yaël Braun-Pivet, présidente sortante, a exprimé à plusieurs reprises son désir de conserver son poste.

La gauche n’est pas en reste. Cyrielle Châtelain, ex-présidente du groupe des Écologistes, pourrait également briguer ce titre. La députée parisienne Sandrine Rousseau a également fait part de son envie de se présenter. Le Rassemblement national a annoncé qu’il présentera un candidat, bien que Marine Le Pen ait reconnu que ce serait sans illusion.

Un Choix de Compromis

Face à cette multitude de candidatures, Charles de Courson pourrait représenter un choix de compromis. Il a déjà démontré ses capacités d’intermédiaire lors de la controversée réforme des retraites. Opposé à ce qu’il qualifie de « réforme injuste, » son groupe avait alors menacé de déposer une motion de censure contre le gouvernement d’Elisabeth Borne.

En se présentant comme une alternative neutre et respectueuse de la Constitution, Charles de Courson espère pouvoir renforcer le rôle du Parlement et garantir son indépendance face à l’exécutif.

Hector M.