En déplacement hier sur l’île de Sein, Emmanuel Macron a évoqué une mesure du Nouveau Front Populaire, qu’il qualifie “d’ubuesque” : “le changement de sexe en mairie”. Une déclaration qui a suscité une levée de boucliers à gauche.
Réaction immédiate de Jean-Luc Mélenchon : des propos “indignes”, de la part d’un président qui “ignore la dose de souffrances que cela implique pour les personnes concernées.”
Du “mépris” pur et dur selon Emmanuel Grégoire, adjoint à la mairie de Paris et candidat pour la 7e circonscription de Paris, tandis que Marie Cau, premier maire transgenre en France, invoquait “les valeurs de la République”. “pouvoir vivre en paix, sans être discriminé et agressé. Rien d’ubuesque, juste le respect de la vie privée […]”.
La député LFI sortante du Val de Marne Clémence Guetté estime elle que Macron a choisi son camp : “plus besoin que l’extrême droite fasse campagne”. Un propos présidentiel qu’elle juge “irresponsable et immonde”.
Et dans le camp présidentiel lui-même, la situation a fait réagir : Clément Beaune, ancien ministre délégué des transport a réagi sur X : “nous devons rejeter toute stigmatisation pour les personnes trans”.