Le républicain Mike Johnson a été réélu le 3 janvier à la présidence de la Chambre des représentants des États-Unis, grâce à un soutien crucial de Donald Trump. Après un premier vote infructueux, marqué par des défections dans son propre camp, deux élus républicains ont changé leur position, permettant à Johnson de conserver son poste.
Cette élection a servi de test pour mesurer l’influence de Donald Trump au Congrès, alors que l’ancien président s’apprête à revenir à la Maison Blanche. Sur sa plateforme Truth Social, Trump a salué une « victoire pour le bon sens » et exprimé sa confiance dans le leadership de Mike Johnson, qualifié de « grand speaker ».
Face à des réticences internes, Johnson a promis des « coupes drastiques » dans le budget fédéral, affirmant vouloir réduire la taille de l’État et redonner « le pouvoir au peuple ». Ces engagements visent à apaiser les critiques des républicains les plus conservateurs, inquiets du déficit budgétaire.
Elon Musk, a également soutenu Johnson via son réseau social X, contribuant à rallier les voix nécessaires. Cette alliance entre Trump, Musk et Johnson illustre les dynamiques complexes au sein du Parti républicain. Cependant, les tensions internes subsistent. Le républicain Thomas Massie a vivement critiqué Johnson avant le vote, évoquant son opposition aux concessions budgétaires passées. Malgré son isolement, ses déclarations témoignent des fractures persistantes dans le camp républicain.
Avec une faible majorité à la Chambre, les défis pour Johnson et Trump s’annoncent nombreux, notamment pour faire passer leur programme législatif. Leur première bataille sera la certification de la victoire présidentielle, prévue dans les prochaines semaines.