La pièce C’est pas facile d’être heureux quand on va mal, écrite et co-mise en scène par Rudy Milstein avec Nicolas Lumbreras, continue de rencontrer un franc succès au Théâtre Lepic. Après avoir reçu deux Molières lors de la cérémonie de 2024, dont celui de la meilleure comédie et celui de l’auteur francophone vivant, la pièce est prolongée jusqu’au 5 janvier 2025. Le spectacle met en scène cinq Parisiens désabusés, aux prises avec les complications de la vie quotidienne, entre déceptions amoureuses et questionnements existentiels.
L’intrigue suit des personnages d’une quarantaine d’années, chacun aux prises avec ses propres désillusions : un psychanalyste obsédé par des thèmes sombres, une libraire désabusée qui envisage la rupture, une amie luttant contre le cancer, et un célibataire en quête d’amour véritable. Dans une tonalité mordante, la pièce traite des névroses modernes, offrant un portrait grinçant des citadins aux prises avec leurs angoisses et leurs relations compliquées.
Cette comédie, à la fois tendre et acerbe, s’est imposée comme une fresque générationnelle où les travers des personnages deviennent source d’humour et de réflexion. Avec un décor minimaliste et une mise en scène mobile, Rudy Milstein et Nicolas Lumbreras transforment habilement le plateau en différents lieux de vie, du café parisien au métro, renforçant le sentiment d’une chronique urbaine réaliste.
Pour assister à C’est pas facile d’être heureux quand on va mal, rendez-vous au Théâtre Lepic, dans le 18e arrondissement de Paris, jusqu’au 5 janvier 2025.