Interrogé par Nathalie Renoux dans le « 12.45 » de M6, Michel Sardou ne mâche pas ses mots au sujet de la situation politique actuelle en France. Dans un entretien diffusé ce vendredi 13 décembre 2024, le chanteur estime que, s’il devait aujourd’hui composer un nouveau titre, celui-ci serait sans concession.
« La France aujourd’hui… je préférais la mienne, lâche l’artiste, tout en relativisant : « Quand on dit ‘c’était mieux avant’, c’est une bêtise. C’était notre jeunesse qui était mieux. » Pourtant, face à l’instabilité politique ambiante, le ton se durcit. Alors que l’Hexagone traverse une période d’incertitudes après la dissolution décidée par Emmanuel Macron, suivie d’une Assemblée sans majorité claire et d’une censure marquante du gouvernement Barnier, Michel Sardou juge sans détour : « C’est bien fait pour sa gueule. »
Pour lui, cette difficulté à s’entendre est ancrée dans l’histoire nationale : « On est comme ça depuis Jules César. S’il est entré aussi facilement en Gaule, c’est parce que les Gaulois ne pouvaient pas se supporter entre eux. » Aujourd’hui, fait-il remarquer, la France se retrouve sans véritable figure d’autorité à la hauteur de cette division : « On n’a pas César… » conclut-il, esquissant un sourire.
Ce témoignage franc et nostalgique sera intégralement diffusé dans le « 12.45 » de M6 ce 13 décembre. La chaîne proposera ensuite une soirée spéciale dédiée à l’artiste, avec la diffusion du concert inédit Michel Sardou : je me souviens d’un adieu, suivi d’un classement des 20 chansons du chanteur préférées des Français. Un rendez-vous qui permettra de redécouvrir l’univers musical de l’homme à la verve toujours aussi incisive.