Ce samedi 21 septembre, lors de l’émission “Quelle époque !” animée par Léa Salamé sur France 2, la journaliste Sonia Mabrouk a partagé son avis critique sur la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Invitée pour parler de son ouvrage Et si demain tout s’inversait, Mabrouk a évoqué son ressenti vis-à-vis de cet événement, pointant un manque de mise en avant du patrimoine français.
Répondant à la question de Léa Salamé sur ce qu’elle avait pensé de la cérémonie, Sonia Mabrouk a expliqué ne pas avoir réagi immédiatement, étant occupée par des obligations personnelles, notamment liées à sa récente maternité. Toutefois, elle a partagé ses interrogations sur la manière dont le patrimoine national avait été représenté. « Ce qui m’a un peu dérangée, c’est que, avec tout ce que la France possède en termes de monuments et de patrimoine, on aurait pu contribuer à insuffler davantage de fierté nationale. »
Bien qu’elle ait trouvé la cérémonie “très belle”, la journaliste de CNews a estimé qu’il aurait été possible de mieux exploiter la richesse historique de la France. Elle a précisé qu’elle ne prônait pas une exaltation du passé, mais que l’événement aurait pu davantage refléter l’héritage historique du pays. Elle a notamment cité des figures historiques qui auraient pu être mieux mises en avant, au lieu de moments comme la représentation de la décapitation de Marie-Antoinette.
Lorsque Christophe Dechavanne, présent sur le plateau, a demandé en quoi les monuments auraient pu être davantage sublimés, Mabrouk a réitéré son point de vue en affirmant que cette beauté patrimoniale fait partie de la fierté nationale et aurait mérité une place plus marquée dans cette cérémonie mondiale.
Malgré ces critiques, Sonia Mabrouk a reconnu qu’il y avait des moments d’émotion et de grande qualité dans cette ouverture des Jeux, mais a tenu à insister sur l’importance de faire rayonner le patrimoine historique, un élément selon elle fondamental de l’identité française.
Ainsi, au cours de cette première émission de la saison, Mabrouk a suscité le débat autour de la manière dont les grands événements internationaux peuvent et devraient refléter l’histoire et la culture d’un pays hôte, en particulier lorsque celui-ci est riche d’un tel héritage patrimonial.