Caroline Fourest pointe un supposé biais racial et religieux dans les enquêtes de Mediapart

Entrevue 1

Dans son dernier ouvrage, Le vertige MeToo , la journaliste Caroline Fourest formule des critiques à l’encontre de Mediapart, affirmant que le média orienterait ses enquêtes selon des critères ethno-raciaux ou religieux. Elle laisse entendre que les révélations de Mediapart, notamment dans le cadre du mouvement #MeToo, contribueraient à alimenter l’antisémitisme en France en mettant davantage en lumière des personnalités blanches ou juives, tout en épargnant des figures musulmanes.

« En France, le procureur médiatique MeToo le plus actif, Mediapart, vient de la gauche radicale. Et il choisit ses cibles en fonction de l’appétit de son public, qui aime surtout croquer du people et du puissant : blanc ou Juif, moins musulman», écrit-elle.

Selon Fourest, Mediapart, qu’elle associe à la gauche radicale, répondrait à un public en demande d’enquêtes sur des personnalités influentes issues de certaines communautés, en privilégiant certaines cibles. Elle avance que le choix des enquêtes se ferait en fonction des attentes de ce public, particulièrement intéressé par des figures blanches ou juives, et moins par celles issues d’autres groupes.

Mediapart réfute ces accusations, soulignant l’absence de toute base factuelle dans ces affirmations. Le média réaffirme son engagement envers un journalisme indépendant et rigoureux, qui ne prend pas en compte l’origine ethnique ou religieuse des sujets traités, mais qui se concentre sur des enquêtes d’intérêt public.

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