Le militant Cédric Herrou, connu pour son engagement en faveur des migrants, a essuyé un revers judiciaire ce mercredi 14 août. Il avait saisi en urgence le tribunal administratif de Nice pour faire suspendre l’installation de caméras de surveillance dans le village de Breil-sur-Roya, situé à la frontière italienne, en raison de l’absence d’autorisation préfectorale. Cependant, le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas de caractère d’urgence à intervenir.
Lors de l’audience, le maire de Breil-sur-Roya, Sébastien Olharan, a assuré que les caméras n’étaient pas encore en service et que les démarches pour obtenir l’autorisation préfectorale étaient en cours. Cette déclaration a suffi au tribunal pour rejeter la demande de Cédric Herrou. Le maire a confirmé dans un communiqué que le projet se poursuivra et que les caméras seront activées dès que les autorisations seront reçues.
Cédric Herrou, qui estime pourtant que certaines caméras sont déjà en fonctionnement, a été condamné à verser 2 000 euros à la commune pour les frais de justice. Bien qu’il envisage un pourvoi en cassation, il a indiqué que cela dépendra de ses moyens financiers. En parallèle, une procédure sur le fond est également en cours.
Alice Leroy