« Ça suffit ! » : Le député LFI Aly Diouara a déposé plainte pour cyberharcèlement et menaces de mort 

Le député insoumis Aly Diouara, élu de la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis, a décidé de déposer plainte pour « cyberharcèlement » et « menaces de mort ». Depuis son investiture par La France insoumise (LFI), il fait face à un déferlement d’insultes et de menaces, qu’il qualifie de « déluge de haine, d’insultes, de racisme, d’islamophobie et de menaces de mort ». Sur X (anciennement Twitter), il a annoncé cette démarche pour « faire cesser » ces attaques en ligne, incitant toutes les victimes de harcèlement à suivre son exemple en saisissant la justice.

Le député a précisé que les messages ont commencé dès le soir de son investiture et se sont intensifiés depuis. Il a recensé 594 messages « haineux, racistes, islamophobes » sur les différentes plateformes sociales où il est actif. Ces messages comprennent des insultes et des menaces de mort explicites telles que « On va te flinguer ! ». Face à cette situation, Aly Diouara a décidé de ne plus rester passif et de confronter les auteurs de ces messages devant la justice.

Son avocate, Me Victoire Stephan, a confirmé que la plainte a été déposée auprès de la procureure de la République de Paris. Elle a souligné que ces attaques personnelles, teintées de racisme et d’islamophobie, vont bien au-delà de la critique politique légitime à laquelle tout élu peut s’attendre. Aly Diouara souhaite que cette action en justice permette de rétablir un climat apaisé dans lequel les débats politiques puissent avoir lieu dans le respect mutuel.

Ces attaques contre le député insoumis ne sont pas les premières. Pendant la campagne des élections européennes, Aly Diouara avait suscité une vive polémique en qualifiant Raphaël Glucksmann de « candidat sioniste ». Plus récemment, une photo de lui avec d’autres députés, dont Carlos Martens Bilongo et Sébastien Delogu, avait déclenché une nouvelle vague d’attaques virulentes, principalement de la part de l’extrême droite.

Hector M.