Budget de l’État : Thomas Cazenave confirme le respect des échéances malgré la crise

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Dans un contexte d’incertitude politique continue et de retard dans la nomination d’un nouveau Premier ministre, Thomas Cazenave, ministre démissionnaire des Comptes publics, a affirmé dans une interview au Parisien, que les préparations du budget de l’État français étaient sur les rails, avec un engagement ferme à respecter le calendrier malgré des contraintes financières imprévues.

Malgré les critiques pour la communication retardée avec divers ministères concernant les plafonds budgétaires, Cazenave, dans une interview au Parisien, a confirmé que le processus budgétaire devrait respecter la date limite critique du 1er octobre. Cette annonce intervient alors que certains parlementaires ont menacé de mener leurs propres enquêtes si certains documents ne leur sont pas fournis début septembre.

Cazenave a souligné les défis fiscaux continus du gouvernement, notant des revenus plus bas que prévu pour 2024 et des dépenses imprévues supplémentaires, y compris le soutien à la Nouvelle-Calédonie et l’augmentation des dépenses des collectivités locales. Ces pressions financières mettent en lumière le besoin urgent d’au moins 20 milliards d’euros d’économies pour le budget 2025, un objectif qui reste indépendant de l’affiliation politique du futur Premier ministre.

Le ministre a insisté sur la responsabilité historique des parlementaires pour parvenir à un accord sur le budget afin d’éviter des risques significatifs. Il a souligné que tout l’été, les efforts au ministère des Comptes publics se sont concentrés sur les préparatifs techniques pour s’assurer que le prochain Premier ministre puisse reprendre rapidement la présentation du budget.

Le processus budgétaire, tel que décrit par Cazenave, implique une approche de budgétisation à « valeur zéro » qui s’aligne sur le montant de l’année précédente ajusté pour l’inflation, se traduisant par des économies importantes. De plus, les discussions au Parlement disposent d’un délai fixe de soixante-dix jours, garantissant une ample opportunité pour un examen législatif et une contribution minutieuse.

Malgré ces préparations, il y a eu des mises à jour et des communications régulières avec les leaders des commissions financières de l’Assemblée et du Sénat, assurant la transparence et un dialogue continu.

La ferme position de Cazenave sur l’importance de respecter la date limite du 1er octobre pour la soumission du budget reflète un engagement plus large envers la responsabilité fiscale et la continuité de la gouvernance pendant une période politiquement sensible. Alors que la France fait face à un possible arrêt du gouvernement similaire à ceux observés aux États-Unis, l’urgence d’un processus législatif collaboratif et constructif devient encore plus évidente.

Les discussions budgétaires et leurs résultats définiront probablement le ton de la stratégie économique de la France à l’avenir, soulignant la nature critique de ces débats fiscaux dans un moment de transition politique et d’incertitude financière.

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