Budget 2025 : l’Élysée renonce à l’augmentation de sa dotation pour donner l’exemple

Entrevue 1

Dans un contexte de rigueur budgétaire, l’Élysée a annoncé ce mardi 15 octobre qu’il ne demanderait pas d’augmentation de sa dotation pour l’année 2025, malgré une hausse initialement prévue dans le projet de loi de finances. « Le chef de l’État souhaite que la présidence de la République donne l’exemple », a précisé l’institution dans un communiqué, alors que le gouvernement prévoit d’importantes économies.

Initialement, les crédits alloués à la présidence devaient passer de 122,6 millions d’euros à 125,7 millions, soit une augmentation de 2,5 %, supérieure à l’inflation moyenne prévue pour 2025 (1,8 %). Cette augmentation budgétaire avait provoqué des critiques, notamment de la part des oppositions, qui considèrent inacceptable toute hausse dans un contexte où le gouvernement cherche à économiser 40 milliards d’euros.

Le ministre de l’Économie, Antoine Armand, avait lui-même exprimé son incompréhension face à cette mesure, déclarant sur BFMTV que « l’exemplarité doit s’appliquer à tous ». Sous pression, l’Élysée a donc choisi de revenir sur cette augmentation.

Cette décision a également été suivie par l’Assemblée nationale et le Sénat, qui ont annoncé geler leurs budgets respectifs. Le projet de loi prévoyait une hausse de 1,7 % des dotations pour ces deux institutions, dont les budgets actuels s’élèvent respectivement à 607 millions d’euros pour l’Assemblée nationale et à 353,3 millions pour le Sénat.

Ainsi, face aux critiques et à l’urgence de réaliser des économies, les plus hautes instances de l’État ont opté pour un gel de leurs budgets, illustrant leur volonté de faire preuve de responsabilité en matière de gestion des finances publiques.

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