À l’horizon de la présidentielle de 2027, les coulisses en Macronie se teintent déjà des premières spéculations quant aux figures susceptibles de briguer le poste suprême. Parmi celles-ci, une personnalité émerge avec insistance : Jean Castex. L’ancien Premier ministre, actuellement à la tête de la RATP, est désigné par certains comme un rival sérieux, voire le principal, pour certains membres de la majorité présidentielle.
C’est notamment le cas de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, qui, interrogé sur ses concurrents potentiels, n’a pas hésité à placer Jean Castex en tête de liste. Selon lui, l’ex-maire de Prades, qui conserve le soutien d’Emmanuel Macron et une certaine popularité au sein de la majorité, incarne une alternative crédible pour l’après-Macron. Cette analyse est partagée par d’autres figures influentes du gouvernement, à l’instar d’Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, qui en petit comité confie : « En 2027, je n’en vois qu’un, c’est Jeannot ! ».
Pourtant, l’intéressé semble pour l’heure réticent à l’idée d’une nouvelle incursion dans l’arène politique. Invité ce matin sur RTL, Jean Castex a rappelé son retrait de la vie politique après avoir quitté Matignon il y a deux ans. Il a exclu toute idée de revenir sur cette décision, malgré les sollicitations et les spéculations grandissantes à son sujet. « Il y a déjà beaucoup de gens qui se bousculent au portillon », a-t-il souligné, affirmant qu’il est possible de servir son pays sans être engagé directement dans la politique.
Ces déclarations ont suscité des réactions variées, témoignant de l’attention particulière portée à l’évolution de la scène politique française. Si la possibilité d’une candidature de Jean Castex semble encore incertaine, son nom continue de circuler avec insistance dans les discussions politiques, reflétant ainsi les enjeux et les attentes qui entourent la prochaine élection présidentielle.
