Ce vendredi 19 juillet, les présidents des groupes parlementaires se sont réunis pour tenter de s’entendre sur la répartition des postes clés au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Cette réunion, initialement prévue à 10 heures, visait à désigner les six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires qui, avec la présidente de l’Assemblée, composent la plus haute instance exécutive de la chambre basse. Toutefois, aucune entente n’a pu être trouvée, entraînant la tenue d’élections pour chaque poste dès 15 heures.
L’atmosphère de la réunion s’est rapidement détériorée, décrite par plusieurs sources comme « détestable ». Une source parlementaire de gauche a précisé que la majorité persistait à vouloir « dealer avec LR » sans « tenir compte du poids de chaque force », reflétant ainsi les tensions internes et les divergences de stratégie au sein de la macronie.
La répartition des postes au bureau de l’Assemblée nationale est censée refléter les équilibres de la Chambre basse. Cependant, face à l’incapacité des présidents de groupe à trouver un terrain d’entente, le règlement de l’Assemblée prévoit que les députés soient appelés à voter pour trancher. Cette situation entraînera une série de scrutins qui débuteront à 15 heures et pourraient potentiellement se prolonger jusqu’au cœur de la nuit.
La gauche, en particulier, souhaite exclure le Rassemblement National (RN) de cette répartition, ajoutant une couche supplémentaire de complexité aux négociations. La réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale, survenue la veille, n’a pas suffi à apaiser les tensions ni à faciliter un accord entre les différents groupes.
En conclusion, cette journée s’annonce longue et potentiellement tumultueuse à l’Assemblée nationale, les députés étant appelés à voter pour chacun des postes, en raison de l’absence d’un consensus entre les groupes parlementaires.