Si vous êtes comme beaucoup de gens, vous pourriez vous sentir à court d’énergie et en manque de motivation, surtout dans l’hémisphère Nord où les journées sont courtes, nuageuses et parfois enneigées.
Mais même trouver cette inspiration peut sembler être une corvée.
C’est là qu’intervient le menu dopamine, ou ce que l’on appelle un « dopamenu ». Ce menu personnalisé d’activités est conçu pour apporter une dose de dopamine à votre système.
La dopamine est un neurotransmetteur essentiel impliqué dans le système de récompense du cerveau. Elle joue un rôle central dans la motivation, ainsi que dans les fonctions exécutives (qui incluent l’attention, la prise de décision, la gestion de plusieurs tâches et la planification), le mouvement et la régulation émotionnelle.
Le dopamenu est « à la fois un projet créatif et une liste de stratégies à utiliser », a récemment expliqué Eric Tivers, travailleur social clinicien agréé, au correspondant médical en chef de CNN, le Dr Sanjay Gupta, dans son podcast Chasing Life. « D’une certaine manière, c’est une partie d’un plan de soins personnels. »
Tivers, qui a co-créé le terme « dopamenu », est un coach spécialisé dans le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et l’animateur du podcast ADHD reWired. Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental associé à un déséquilibre de certains neurotransmetteurs, dont la dopamine, entraînant des difficultés telles que l’inattention, l’impulsivité et une mauvaise fonction exécutive. Le TDAH peut avoir des répercussions sur tous les aspects de la vie, y compris les études, les relations personnelles, la réussite professionnelle et même le fonctionnement quotidien.
Tivers, qui accompagne des personnes atteintes de TDAH et de troubles du spectre de l’autisme, sait de quoi il parle : il a lui-même reçu un diagnostic de TDAH.
En parlant des personnes atteintes de TDAH, Tivers a expliqué : « Une partie du problème … est que notre cerveau n’inhibe pas très bien les stimuli, et une grande partie de ces stimuli peuvent être internes. Comme des pensées aléatoires qui surgissent aux moments les moins opportuns. Et comme nous avons du mal à hiérarchiser, notre cerveau ne diminue pas son attention sur d’autres stimuli, qu’ils soient internes ou externes. »