Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, 75 ans, sera hospitalisé ce dimanche 29 décembre pour une ablation de la prostate, a annoncé son bureau samedi soir. Cette intervention fait suite à un diagnostic d’infection des voies urinaires causée par une hypertrophie bénigne de la prostate. Le diagnostic avait été posé mercredi lors d’un examen à l’hôpital Hadassah de Jérusalem, selon un communiqué officiel.
Depuis cette consultation, le chef du gouvernement a été placé sous traitement antibiotique pour soigner l’infection, ont précisé ses équipes. La décision de procéder à l’opération a été prise dans la foulée.
Une santé marquée par plusieurs interventions
Cette opération intervient alors que Benyamin Netanyahou traverse une période de tensions intenses, avec la guerre en cours entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Ce n’est pas la première fois que le dirigeant israélien est hospitalisé cette année. En mars, il avait subi une opération pour une hernie, et en juillet, il avait été opéré pour l’implantation d’un stimulateur cardiaque après des dysfonctionnements détectés dans son rythme cardiaque.
Malgré cette nouvelle intervention chirurgicale, le bureau du Premier ministre a indiqué que la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel prévue ce dimanche se tiendra comme prévu, sans toutefois préciser si Benyamin Netanyahou sera présent.
Une opération sous le feu des projecteurs
Cette intervention médicale intervient dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement délicat. Le Premier ministre assistait encore lundi dernier au cinquième jour de témoignages dans son procès pour corruption devant le tribunal de district de Tel Aviv. Ce procès, entamé il y a plusieurs années, constitue une épreuve supplémentaire pour le chef du gouvernement, dont la santé et les décisions sont scrutées de près par l’opinion publique et la communauté internationale.
En pleine guerre et à l’approche de cette intervention, Benyamin Netanyahou devra concilier les exigences de son poste avec la nécessité de préserver sa santé, un équilibre fragile pour un dirigeant au cœur de multiples crises.