Bangkok ferme plus de 350 écoles face à une pollution alarmante

Entrevue 1

La pollution de l’air à Bangkok a contraint vendredi les autorités municipales à fermer 352 écoles, affectant des milliers d’élèves. La concentration de microparticules PM 2,5 a dépassé plus de sept fois le seuil toléré par l’OMS, rendant l’air particulièrement nocif. Cette décision s’inscrit dans une série de mesures pour limiter les impacts de la pollution, notamment la gratuité des transports en commun à partir de samedi, annoncée par le ministre des Transports, Suriya Juangroongruangkit.

Les causes de cette pollution saisonnière incluent un air froid stagnant, les émissions des véhicules, et les brûlis agricoles, désormais interdits par le ministre de l’Intérieur sous peine de poursuites judiciaires. La Première ministre, Paetongtarn Shinawatra, depuis Davos, a plaidé pour des mesures plus strictes, appelant à une coopération régionale pour endiguer cette crise.

Vendredi, Bangkok était classée 7e ville la plus polluée au monde par IQAir, derrière des métropoles vietnamiennes et cambodgiennes. Ces pics de pollution mettent en lumière la nécessité urgente d’agir pour améliorer la qualité de l’air dans une région confrontée à des défis environnementaux majeurs.

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