Aymeric Caron (LFI) accusé de minimiser le viol antisémite de Courbevoie

Entrevue 1

Aymeric Caron, ex-député de La France insoumise, se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir été accusé de minimiser le viol antisémite d’une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie. Sur la plateforme X, Caron a évoqué le meurtre d’une mère de famille rom, soulignant que cet acte n’a pas reçu l’attention qu’il mérite. Cette comparaison a suscité de nombreuses critiques, notamment de Caroline Fourest, directrice de Franc-Tireur, qui a dénoncé un « 2 poids, 2 mesures ».

Réactions Politiques

Caroline Fourest a exprimé son indignation en déclarant : « Une enfant de 12 ans a été violée par des gamins antisémites qui se sont crus dans une vidéo du Hamas… Après une campagne où LFI a chauffé à blanc la jeunesse… Et voilà la réponse d’un député LFI ? ». Son commentaire a été massivement relayé sur les réseaux sociaux et repris par des personnalités politiques comme Édouard Philippe, maire du Havre, qui a qualifié la réaction de Caron de « misérable ». Julien Dray, cofondateur de SOS-Racisme et ancien député socialiste, a également critiqué Caron pour avoir « instrumentalisé un autre crime horrible pour s’abstenir de condamner la montée et la violence de l’antisémitisme ».

Déclaration d’Aymeric Caron

Face aux accusations, Aymeric Caron a tenu à clarifier sa position. « Que les choses soient claires si vous osiez en douter : je suis révulsé par le crime antisémite ignoble dont a été victime cette jeune fille de 12 ans à Courbevoie », a-t-il affirmé. Caron a également souligné sa volonté « d’empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir », estimant que « le moment n’est pas à la construction de polémiques indignes ».

Contexte Électoral

Cette controverse intervient alors qu’Aymeric Caron se prépare pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochain, où il se présente sous la bannière du Nouveau Front populaire dans la 18e circonscription de Paris. Ce contexte électoral ajoute une dimension supplémentaire à la polémique, intensifiant les débats autour de ses déclarations et de sa candidature.

La situation reste tendue, avec des accusations d’instrumentalisation et de minimisation d’un crime antisémite gravissime. Aymeric Caron se défend en affirmant son engagement contre l’antisémitisme et l’extrême droite, tandis que ses critiques maintiennent leurs positions sur la gravité de ses propos. Les jours à venir détermineront l’impact de cette controverse sur sa campagne électorale.

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