C’est la tuerie la plus meurtrière de l’histoire des États-Unis… Une fusillade a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2h, dans la boîte de nuit gay d’Orlando «Pulse». Elle a fait 50 victimes et 53 blessés selon un dernier bilan établi par les autorités.
Le tireur, Omar Mateen Saddiqui, s’est introduit dans une boite gay vers 2 heures du matin heure locale et a ouvert le feu sur les clients avant de se retrancher avec des otages. La police a lancé un assaut vers 5h du matin, abattant l’individu.
Ce citoyen d’origine afghane de 29 ans, qui vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d’Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie. Il était agent de sécurité et disposait d’une licence pour porter une arme. Son casier judiciaire était vierge. Quelques heures après le drame, l’état islamique a revendiqué l’attaque dans un communiqué…
Malgré un bilan lourd, le recueillement a fait place à l’horreur et les hommages pleuvent dans le monde et sur les réseaux sociaux.
9h00 : la presse internationale revient sur le massacre et rend hommage aux victimes. Tour du monde des Unes des quotidiens du jour. Le Sun compare l’attaque de la boite de nuit gay à l’horreur du Bataclan en novembre 2013.
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— The Independent (@Independent) 12 juin 2016
8h30 : le conseil de paris observera une minute de silence en hommage aux victimes d’Orlando. La Tout Eiffel sera aux couleurs américaines ce soir.
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— Helene Bidard (@Helenebidard) 12 juin 2016
8h00 : Omar Mateen Saddiqui est décrit comme « viscéralement homophobe » par son père. Son ex-femme dresse le portrait d’un homme « profondément dérangé » : « au début, c’était un homme normal qui s’occupait de sa famille. Il adorait s’amuser. Mais quelques mois après notre mariage, il est devenu instable, bipolaire, il s’énervait sans raison » a témoigné la femme lors d’une conférence de presse à Boulder dans le Colorado.
7h30 : Les autorités américaines ont indiqué qu’il ne semblait pas y avoir de lien direct entre la tuerie d’Orladno et l’arrestation d’un homme potentiellement armé d’explosifs à Los Angeles. James Howell, arrêté en possession d’un important arsenal, « n’a rien dit de plus que le simple fait qu’il allait assister au défilé », a précisé le lieutenant Sual Rodriguez.
