Patrice Vergriete, ministre des Transports démissionnaire, a fermement condamné ce vendredi 26 juillet ce qu’il qualifie d' »attaque criminelle scandaleuse » ayant frappé le réseau TGV. Lors d’un point presse, il a souligné la nature volontaire de ces actes de malveillance, décrivant une action coordonnée qui a gravement perturbé le trafic ferroviaire.
« Des actes délibérés et coordonnés »
« Tous les éléments montrent bien que c’est volontaire », a déclaré Patrice Vergriete. « La concomitance des heures, tout s’est fait aux mêmes heures, des camionnettes retrouvées avec des personnes qui ont fui notamment sur la partie sud-est, des agents incendiaires qui ont été retrouvés sur place. »
Ouverture d’une enquête
Le ministre des Transports a également annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces événements. « Tout nous indique aujourd’hui que ce sont bien des incendies criminels », a-t-il ajouté.
Perturbations massives jusqu’à la fin du week-end
Cette « attaque massive » contre le réseau TGV entraîne des perturbations significatives qui devraient durer jusqu’à la fin du week-end. Selon Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, près de 800.000 voyageurs sont affectés par ces interruptions de service.
Des axes fortement perturbés
Les actes de malveillance, survenus dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet, ont particulièrement perturbé la circulation des TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est, avec la gare Montparnasse comme l’un des principaux points névralgiques touchés. Seul l’axe Sud-Est a été épargné par ces incidents.
Trains supprimés jusqu’à dimanche
Dans un communiqué, la SNCF a indiqué que de nombreux trains seraient supprimés dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche inclus, en raison des dégâts causés par ces actes criminels.
Hector M.