À 10 heures, les présidents des groupes parlementaires se réuniront pour se mettre d’accord sur la répartition des postes de six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires. Ces députés, aux côtés de la présidente de l’Assemblée, constitueront le Bureau de la chambre basse, son instance exécutive suprême. La composition de ce bureau représente un enjeu majeur de prestige et d’influence pour les différents groupes politiques.
Les négociations s’annoncent particulièrement tendues. La gauche souhaite exclure le Rassemblement National (RN) de ces postes stratégiques, invoquant le « front républicain ». De son côté, l’extrême droite entend faire valoir son statut de premier parti de France, tandis que la majorité présidentielle (la macronie) est divisée sur la question. La droite, qui a apporté son soutien à Yaël Braun-Pivet, s’attend à un retour sur investissement.
En cas de désaccord et si le nombre de candidats dépasse celui des postes disponibles, l’Assemblée pourrait se préparer, à partir de 15 heures, à une longue série de scrutins, potentiellement en plusieurs tours.