Assaut du Capitole : Trump privé d’immunité présidentielle, affirme l’accusation

Entrevue 1

L’ancien président américain Donald Trump ne pourra pas bénéficier de l’immunité présidentielle pour ses actions liées à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, selon le procureur spécial Jack Smith. Ce dernier soutient que Trump agissait en tant que candidat, non en tant que président, lorsqu’il tentait d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Dans un document de 165 pages déposé la semaine dernière auprès de la juge Tanya Chutkan, Smith affirme que les actions de Trump, bien qu’exercées avec l’aide de ses soutiens privés, relèvent d’une sphère personnelle et politique, échappant ainsi à l’immunité pénale traditionnellement accordée au président des États-Unis. Ces actions incluent une série de tentatives pour contester les résultats des élections dans plusieurs États-clés, qui ont culminé avec l’assaut du Capitole par des partisans en colère.

Trump a vivement réagi à ces allégations sur son réseau Truth Social, dénonçant ce qu’il appelle des « faussetés » et accusant l’administration Biden-Harris d’ »ingérence électorale ». Selon la Cour suprême, le président ne bénéficie d’aucune immunité pour des actes non officiels, mais pourrait se prévaloir d’une présomption d’immunité pour ses actions officielles.

Si Trump est jugé coupable, cette décision pourrait avoir des implications significatives sur ses perspectives politiques, notamment s’il cherche à retarder les procédures jusqu’après l’élection de 2024.

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