Après l’agression de Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement et candidate aux législatives dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine face au Nouveau Front populaire, la violence continue.
Malgré les alliances-vitrines et désistements pour ce second tour des législatives face au Rassemblement national, l’union ne semble pas pour autant à l’ordre du jour entre la gauche-extrême et l’aile macroniste. Des agressions à l’encontre de candidats ou militants du camp présidentiel se multiplient.
Dans la 1re circonscription de l’Isère, un militant d’Olivier Véran aurait reçu des coups de la part de militants de La France insoumise. La victime, Bernard Dupré, est un élu local, adjoint au maire de La Tronche, une commune limitrophe de Grenoble. Son agression a eu lieu ce jeudi matin, tout juste trois jours avant le second tour du scrutin législatif, alors qu’il collait des affiches d’Olivier Véran.
« J’étais en train de nettoyer les affiches d’Olivier Véran qui sont sans arrêt dégradées. Un homme est venu me voler les affiches qui étaient dans mon coffre ouvert. Je lui ai demandé de me les rendre. Il a refusé. Et il m’a foutu un coup de poing.
Je lui ai crié : vous êtes LFI ? Il m’a répondu “oui”. Je ne sais pas si c’est un militant ou un sympathisant. Mais il m’a répondu oui. » témoigne-t-il au Dauphiné libéré.
Il a aussitôt déposé plainte à la gendarmerie de Meylan, encore ensanglanté.
Dans cette circonscription, l’ancien ministre de la Santé est en ballottage défavorable, en triangulaire face au LR-RN et au NFP qui semble bien décidé à l’emporter. Après Marie Dauchy, candidate RN en Savoie, prise pour cible lors d’un tractage, la violence n’en finit plus.
Marie Falicon