Après les législatives, l’hypothèse de nouvelles élections présidentielles

28 juin, 2024 / Entrevue

Et si le raz-de-marée était tel pour le Rassemblement national au 7 juillet et la claque de la cohabitation trop insupportable pour Emmanuel Macron ? Et si le président de la République décidait de ne pas laisser Matignon à Jordan Bardella mais de démissionner ?  

Si tout simplement, le Rassemblement national n’obtenait qu’une majorité relative à l’issue de ses élections, bloquant tout pouvoir institutionnel ? Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron n’aura alors pas d’autres alternatives que la démission. 

Dans une « lettre aux Français », diffusée lundi 24 juin dans la presse régionale, le chef de l’Etat répond qu’il ira bien au terme de son mandat, quel que soit le résultat des élections législatives. Lui qui avait assuré qu’il ne dissoudrait pas l’Assemblée nationale, faut-il croire en ses promesses ou se pencher vers d’autres hypothèses ?

Après d’éprouvantes campagnes européennes et législatives, êtes vous prêts à repartir aux urnes ? En pleines vacances scolaires, en pleine période de Jeux Olympiques, cette option semble la dernière sur la liste, et pourtant… ?

Le conseiller de Marine le Pen, Renaud Sand sur Twitter, alerte en ce sens : 

« On rigole, on rigole mais si ça se trouve, les 28 juillet et 11 août prochains auront lieu l’élection présidentielle anticipée de 2024. »

Ce cas de figure n’est pas impossible, non seulement la loi le permet mais il permettrait à Emmanuel Macron de briguer un troisième mandat à la tête du pays, et ce contre toute attente. 

Marie Falicon